1. |
L'âme désolée
02:30
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L'âme désolée
Je me déleste de cette histoire
L'âme désolée
Je mets les fantômes au placard
Tu étais longue à la détente
Et j'ai compris un jour de pluie
Que je préfèrais la pétanque
Même à ta simple compagnie
L'âme désolée
Je me déleste de cette histoire
L'âme désolée
Je mets les fantômes au placard
Au lit tu n'étais pas super
Et j'vais te dire ça fait du bien
D'avoir tué tes missionnaires
De reprendre les choses en main
L'âme désolée
Je me déleste de cette histoire
L'âme désolée
Je mets les fantômes au placard
Je n'verse plus aucne larme
Pour cette vieille histoire à la con
Derrière chaque flux lacrymal
Se cache surement un oignon
L'âme désolée
Mais les fantômes s'agitent et gueulent
L'âme désolée
Je crois qu'ils se sentent un peu seuls
Moi j'ai beau faire le fanfaron
Et chanter comme un canari
Au vu de ma situation
Je crois qu'j'ai fait une connerie
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2. |
L'herbe verte
04:34
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De petits boulots en boulots on vagabonde entre les deux
Depuis le chant du coquelicot au soir couvé comme des oeufs
La Seine est toujours remplie d'eau
Mon dos courbé comme une antenne
Et nos deux mains et nos demains
Qui se déchaînent qui se démènent
Nous mènent d'îlots en îlots
Oh oh
Du petit amour jusqu'au grand on fait de la maçonnerie
Faut pas qu'on se prenne pour des grands mais pas non plus pour des génies
En fait, on est entre les deux
Je veux pas dire qu'on est moyen
Est ce que si on s'aimait plus loin
On se sentirait vraiment mieux ?
P'tet pas !
Je ne crois pas je vous l'avoue que l'herbe soit plus verte ailleurs
Oui mais quand même j'ai l'envie folle d'aller respirer sa couleur
Je ne crois pas je vous l'avoue que l'herbe soit plus verte ailleurs
Oui mais quand même j'ai l'envie folle d'aller respirer sa couleur
Viens je t'emmène
Des premiers mots jusqu'aux plus gros j'élargis mon vocabulaire
Du coup j'les appelle les salauds ceux qui sont dans les ministères
Tout ceux qui douanent et qui à tout âge péagent
Qui mettent des bâtons dans nos roues qui pourtant roulent
On s'en fout car voilà nous on trouve ça plus cool
Les bâteaux pour prendre le large
Du bon vieux temps aux contre temps j'apprends à relativier
Et j'écoute beaucoup moins les gens qui disent l'important c'est viser
Toujours plus haut plus haut que leur nez que leur cul
Par les horloges et les tic tac tous obsédés
Quand ils coincent entre un futur et un passé passé
Je me consacre à ce qui est pas ce qui fut
Je ne crois pas je vous l'avoue que l'herbe soit plus verte ailleurs
Oui mais quand même j'ai l'envie folle d'aller respirer sa couleur
Je ne crois pas je vous l'avoue que l'herbe sente meilleur demain
Oui mais quand même j'ai l'envie folle d'aller regarder son parfum
Viens je t'emmène
Les oiseaux lâchent en passant un souvenir des Indes
Je les jalouse en m'essuyant, parfois ce pays me rend dingue.
Je ne crois pas je vous l'avoue que l'herbe soit plus verte ailleurs
Oui mais quand même j'ai l'envie folle d'aller respirer sa couleur
Je ne crois pas je vous l'avoue que l'herbe soit plus verte ailleurs
Oui mais quand même j'ai l'envie folle d'aller respirer sa couleur
Je ne crois pas je vous l'avoue que l'herbe soit plus verte ailleurs
Oui mais quand même j'ai l'envie folle d'aller respirer sa couleur
Je ne crois pas je vous l'avoue que l'herbe soit plus verte ailleurs
Oui mais quand même j'ai l'envie folle d'aller respirer sa couleur
Viens je t'emmène
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3. |
Face à Face
03:31
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On écrit face à face devine les lettres que je lasse
On fait des mots inattendus un cheveu sur un tondu
Nos plumes dans le bruyant brouillard nagent au milieu des avares
Dis, qui sera la noyée ? Qui la bouée ?
A la manière d'araignées, vois nos deux toiles de soie
Chaque fil est un trajet inachevé
Le regard dans le vide des gens ou dans la vie déjà
Le regard dans le vide des gens ou dans la vie déjà
Le regard dans le vide des gens ou dans la vie déjà
Le regard dans le vide des gens ou dans la vie déjà
On cherche un avis dosé, dire à un ami d'oser
On écrit face à face devine les lettres que je lasse
On fait des mots inattendus un cheveu sur un tondu
Gare à la fin du trajet, notre mort à l'apogée
D'un silence qui n'a laissé que l'encre sur le papier
Que l'encre sur le papier
Que l'encre sur le papier
Que l'encre...
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4. |
Contre une allumette
04:04
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Passé la nuit dehors à regarder étrange
Cette symphonie colore qui me dérange
Les gens sont pareils et moi, immobile
Je vois ce terne arc en ciel qui défile
Le temps que j'éclate et le temps que je fonde
Encore une étape et je vide le monde
Je fais le point des comètes tournent dans ma tête
J'échange toute cette planète contre une allumette
Je fais le point sur le temps passé les sillons
Je vous prépare un typhon
Le temps que j'éclate et le temps que je fonde
Encore une étape et je vide le monde
Je vide le monde
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5. |
L'oiseau (avec Polo)
02:51
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Maman continue de me donner la becquée
Attraper des vers ça m'a l'air compliqué
Et ce nid est douillet maman je sais pas bien voler
Je me méfie des éperviers
Je suis petit protège moi sous ton aile
Et le monde me semble grand froid et cruel
Sans te parler des hommes qui me glace le sang
Je ne suis qu'un mome protège moi maman
Ne sois pas bête fils et ouvre grand tes ailes
Envole toi vers le sud et les oiselles
Ne sois pas inquiéter par les hommes et leurs coups
Le ciel sera ton garde-fou
Plane vers l'horizon et rejoins y tes frères
Et rencontre le monde, remplis tes poumons d'air
Et surtout n'ai jamais peur de la liberté
Vole pour ceux qui sont enfermés
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6. |
La machine
02:50
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Dans la machine se cachent
Des rouages dorés, quelques parachutes et
Des idendités nationales
Dans la machine se cachent
Des frontières à la con, délocalisation
Envie d'un coup de poing, cardinal
J'ai toujours préféré les hommes à la machine
Dans la machine se cachent
Des clowns à l'assemblée se voilant la face cachée
Et des bigots tout Christ triste carnaval
Dans la machine se cachent
Des chansons de comptoir, des utopistes anar'
Et comme une paresse générale
J'ai toujours détesté les hommes à la machine
Mais la machine s'enraye
Quel bonheur pour les grains de sables que nous sommes
On ouvrira une bouteille
Pour mieux fêter la fin du diable et de ses psaumes
Putain d'artificiel je te mettrai le feu
Avec un sourire énorme
Ravi de ne plus voir, l'engrenage et le trône
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7. |
Les acacias
03:22
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A ch'val sur la trotteuse le cul comme entre deux nuages
J'avais le temps
Pas de pensées douteuses pour m'éloigner de mon paysage occitan
Je trébuche parfois mais reviens toujours ce parfum d'un autre temps
Reviens l'odeur des acacias
La rosée comme vin doux du matin
L'âme d'aujourd'hui l'homme de demain
J'apprends à faire un peu comme les grands
Allez viens je t'emmène au vent
...C'est déjà fait, j'recommence
J'apprends à faire un peu comme les grands
Allons fêter ça en dansant !
Rarement clair comme un livre ouvert
Je déclare la fin de l'hiver
Il faudra bien se tenir droit
C'est pas que le geste ne compte pas
Si il est dépourvu de foi
Mais tes pensées sont milliardaires
Notre histoire s'écrit avec les deux bras
Le vide se dessine en bas
On fonce la tête la première
Comme repris de justesse et fier
De voler de remuer l'air
Et puis l'odeur des acacias
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8. |
Ma tente
02:39
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Ma tente
On a tous quelqu'un quelqu'chose que l'on chérit que l'on aime
Je vais vous parler en prose de la seule de la mienne
Si je suis au pied du mur, elle sera ma détente
C'est un peu contre nature mais j'aime ma tente
Ma tente elle est jolie elle est même super belle
Elle ne craint pas la pluie mais préfère le soleil
Ma tente elle est légère je la porte sur mon dos
Elle ne manque pas d'air, elle est un p'tit peu marteau
Ma tente, ma tente, moi je la monte
Ma tente, ma tente, et puis je la démonte
On se barre en voiture et moi je perds la tête
Quand ses toutes fines voilures s'agitent et me font la fête
Je l'attache fort en serrant bien les noeuds et les ficelles
Je pénètre à l'intérieur pour la soupe de vermicelle
Ma tente, ma tente, moi je la monte
Ma tente, ma tente, et puis je la démonte
Promis je ne te mens pas un soir bien trop arrosé
Et ben on l'a monté à Troyes et on s'est même pas mouillé
Et le lendemain à Sète ouais c'était exagéré
J'y ai laissé une chaussette et ma tente s'est cassé
Ma tente, ma tente, moi je la monte
Ma tente, ma tente, et puis je la démonte
Ma tente je pense à toi qui n'était pas citadine
Je n'ai plus qu'un bout de toit... Et un paquet de sardines
Ma tente, ma tente, moi je la monte
Ma tente, ma tente, et puis je la démonte
Ma tente, ma tente, moi je la monte
Ma tente, ma tente, et puis je la démonte
Moustiquaire.
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9. |
Restez couchés
02:10
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Réveil à 6h30
Car la vie me poursuit ronde incessante
Elle me dit nage parmi
Ceux qui passent des journées assez chiantes
Le tour de cet écorchoir politique
Est sans fin et les médias le chantent
L'amour en échappatoire la musique
Pour faire passer le mot dans les chambres
Restez couchés
Une place que tu défends
Tu sais plus si c'est toi ou c'est elle qui commande
Dimanche tu te détends
Ta femme gère la vaisselle toi la télécommande
Tu es trop fatigué pour nourrir
Cette flamme entre vous qui minci
Demain t'iras bosser sans couvrir
De ton âme ses joues c'est ainsi
Restez couchés
Tu te lèves c'est pénible
Mais faut bien gagner sa mine
Ou alors...
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Anga France
Quand il ne déambule pas avec La Troupe Badour, Anga nous livre ses chansons : des premiers mots jusqu’aux plus gros. Une guitare quelque peu caractérielle, un accordéon sifflant soufflant et une voix ébouriffée fabriquent ensemble des chansons pour rire ou pour crier. Des chansons qu’on se plaît à partager autour d’un verre ou à chanter autour de soi. ... more
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